D'où vient le bonheur ?

(Un texte que nous fait partager Vera)

 

« Vivre est la chose la plus rare. La plupart se contente d’exister » Oscar Wilde.

Dans un film télévisé, Annie Girardot a dit « Le bonheur, cela ne vient pas de dehors. »

Mais alors, il vient d’où le bonheur ? Comment le trouver ?

 

 

Le bonheur, mon amie, c’est ces yeux pleins de vie qui contemplent le paysage autour de soi, et qui prend plaisir à observer la beauté des fleurs ou des animaux de son entourage. C’est ces oreilles qui se plaisent à entendre le chant des oiseaux, ou le rire des enfants. C’est apprécier marcher pieds nus, et ressentir le soleil sur sa peau.

 

Le bonheur, mon amie, c’est prendre plaisir à manger du gâteau au chocolat ou de la glace à la vanille. C’est sentir un bon ragoût sur le feu.

Nous trouvons le bonheur mon amie, quand on sait s’accorder du temps et aller au devant des autres. Quand on prend conscience que l’on doit vivre dans son propre regard et non pas dans le regard des autres.

 

Le bonheur, mon amie, c’est apprendre à aimer aussi bien son physique que son mental. C’est s’accepter avec ses qualités et ses défauts, et s’autoriser à faire des erreurs car personne n’est parfait. C’est pouvoir se montrer tel que l’on est réellement sans aucune appréhension. C’est aimer les autres et être aimé.

 

Le bonheur, mon amie, c’est savoir faire confiance aux autres, pour avancer et s’intégrer. C’est risquer d’entreprendre ce qui nous tient à cœur pour aller jusqu’au bout. C’est oser s’investir dans une passion, et s’y donner à fond.

Le bonheur, mon amie, c’est être capable d’avancer sans s’occuper du jugement des autres, parce que l’on sait que l’on vaut, que l’on a de l’importance.Il vient de la satisfaction qui ressort de nos moments intimes.

 

Le bonheur, mon amie, c’est croquer la vie à belles dents. C’est s’offrir ce vêtement qui nous plaît, aller voir ce film qui nous intéresse, laisser son travail de coté pour rire, chahuter avec ses enfants.

 

Le bonheur, mon amie, c’est de jouir de ce que l’on a et de ce que l’on est sans comparaison avec les autres.

 

Le bonheur mon amie, c’est de savoir différencier le grave du moins grave. De savoir faire la part des choses.

 

Pour parvenir à ce résultat, mon amie, il faut chasser ces démons qui sont dans ta tête, et cela, en extériorisant toute cette douleur qui est en toi. Tu n’as rien fait de mal, tu n’as pas à avoir honte de quoi que ce soit. Tu n’as pas à te punir de ce dont tu n’es pour rien. Accepte- toi, on t’as sali, mais retrouve ta pureté en te réappropriant ce corps, ton corps qui lui n’a rien fait de mal que de subir. Maintenant il te demande de l’aimer, d’en prendre soin. Regarde-le, il est beau. Accepte les sensations qu’il peut te procurer. Tout n’est pas douleur. Tout n’est pas horreur. Parle, crache toute cette saleté qui est entré dans ton corps, dans ta tête, et tu seras mieux.

 

Ensuite ton esprit aussi sera plus clair, tu redeviendras toi, tu t’épateras toute seule par tes qualités. Tout te deviendra facile. Tu seras apaisée, plus rien ne pourra t’atteindre. Nombre de personnes vivent à la surface d’elle-même, et ne se connaissent pas au plus profond.

 

L’épanouissement ne s’obtient pas à la surface mais au plus intime du plus intime. Au fur et à mesure du travail, on prend confiance en nous et avançons avec de plus en plus d’aisance.

 

Je sais que le travail est long mais crois-moi, cela vaut le coup. Ces pourris ont pris pas mal de nos belles années mais ne les laissons pas gâcher toute notre vie .Agissons maintenant pour que notre futur ne soit plus hanté. Les images seront là à jamais mais au fur et à mesure du travail, on prend de la distance avec ce qui faisait mal avant.

 

On apprend à aimer, à observer, et à raisonner par nous même, et non plus par ce que ces pourris nous ont mis dans la tête. Ne restons pas dans une cage parce qu’on nous y a mis et qu’on nous a dit que nous ne méritions que cela, délivrons nous, et vivons. Nous avons le droit au bonheur comme tout le monde. Ne refusons pas les plaisirs de la vie, c’est continuer d’être sous l’emprise de l’agresseur. Il serait trop content s’il avait encore de l’influence sur nous. Osons casser la corde qui nous empêche d’aller voler avec les autres, pour monter plus haut, toujours plus haut, et atteindre enfin la volupté.

 

Le bonheur, mon amie, il est en chacun de nous. A nous d’aller le chercher. Personne ne va nous l’emmener sur un plateau. Il faut se sentir bien dans sa tête, dans son corps pour avoir envie d’aller cueillir la vie. Parfois, il faut savoir faire le ménage en soi afin d’arranger ce qui ne convient pas, pour retrouver une certaine sérénité et recouvrer l’envie de vivre. Cela permet de rallumer la flamme qui est en nous et qui nous maintient en vie.

 

Tu vois, mon amie, panse tes plaies du corps et de l’esprit et ensuite tu verras la lumière étinceler en toi. La petite chenille deviendra un magnifique papillon. Un jour, mon amie, tu sauras apprécier…………. LA VIE.

 

Auteur inconnu



06/01/2007
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